Le brouillard ne « se lève » ni ne « tombe » au sens littéral, mais ces expressions sont souvent utilisées pour décrire son apparition ou sa dissipation en fonction des changements de température. Voici une explication détaillée :
1. Le brouillard “tombe” (formation)
- Mécanisme : Le brouillard se forme généralement lorsque l’air près du sol se refroidit jusqu’au point de rosée (saturation en humidité). Ce refroidissement peut donner l’impression que le brouillard “descend” ou “s’installe”, surtout la nuit ou tôt le matin.
- Exemple : Le brouillard de radiation apparaît souvent après le coucher du soleil, lorsque le sol perd sa chaleur et refroidit l’air humide.
2. Le brouillard “se lève” (dissipation)
- Mécanisme : Au lever du soleil, le sol se réchauffe, ce qui réchauffe l’air près de la surface. Les gouttelettes d’eau du brouillard s’évaporent progressivement, donnant l’impression que le brouillard « monte » ou se dissipe par le bas.
- Exemple : En montagne, le brouillard peut sembler “se lever” lorsque l’air chaud le fait remonter vers le ciel ou se mélanger à des nuages bas (stratus).
3. Mouvement des gouttelettes :
- Les microgouttelettes d’eau du brouillard sont en suspension dans l’air et ne tombent pas comme la pluie (trop légères pour la gravité). En revanche, si elles gèlent ou grossissent (en cas de bruine), elles peuvent précipiter.
4. Expressions courantes :
- « Le brouillard se lève » : Décrit sa dissipation progressive, souvent associée au réchauffement diurne.
- « Le brouillard tombe » : Évoque son apparition soudaine lors d’un refroidissement nocturne ou d’un contact air chaud/eau froide (ex. : brouillard d’évaporation sur un lac).
En résumé :
Le brouillard ne se déplace pas verticalement comme un objet solide, mais son cycle de vie (formation et dissipation) dépend des échanges de chaleur entre l’air, le sol et l’humidité.